Ce que je retiens du Projet Socialiste de 2012 ...

En quelques phrases pour faire synthétique ... ( même si le Projet est concis, simple et clair)

PHASE 1 : Le préambule.

Le diagnostic:

- Les français ne croient plus aux pouvoirs collectifs du Politique.

- Les temps sociaux sont éclatés.

- La paupérisation des classe moyennes est grandissante.

- Les Classes Populaires se sentent abandonnés. Un enfant sur deux dans les quartiers vit en dessous du seuil de pauvreté.

- Le déclassement social est fort ainsi que le descenseur social.

- L'argent est une valeur parfois gagné sans effort.

- L'illusion d'une France sans ouvriers et sans paysans.

- 40 milliards d'euros de dividendes distribués par les entreprises du CAC40 en 2011.

- 6 millions de français vivent avec moins de 750 €.

- Les jeunes ne se sentent pas écoutés.

- Les loyers représentent des dépenses trop importantes pour les ménages.

Les Objectifs:

- Créer de l'Emploi en priorité pour la jeunesse et pour les plus de 50 ans, dans les domaines de l'innovation environnementale et des nouvelles technologies industrielles.

- Créer un nouveau modèle social, économique et écologique avec une nouvelle politique industrielle, agricole et énergétique.

- Réinventer l'action publique.

- Prendre appui sur les aspirations individuelles et les ressources collectives.

- Moraliser le Capitalisme.

- Remettre la fiscalité au service de la Justice Sociale.

- Revaloriser le pouvoir d'achat.

- Inventer la Ville du XXI eme siècle.

- Créer un nouveau Pacte Éducatif.

Prochainement en PHASE 2: les propositions.

Comments

[ALAIN dOUSSOU]

Qu'a fait la droite ? Rien et elle ne fera rien à part du répressif car elle ne connaît pas les mots "éducation et prévention". J'ai aussi travaillé en Maison de Quartier et suis administrateur
d'un club omnisport et Maison de Quartier. La manière dont vous expliquez votre vision du terme me convient; c'est celle des politiques que je n'aime pas car on y entend que le côté négatif.

[Halgand Nicolas]

Le terme quartier me convient tout à fait ... Travaillant comme animateur socioculturel pour une Maison de QUARTIER, je trouve dans le mot "Quartier" une résonance qui me satisfait car cela fait
écho à la ruralité comme à l'urbain.
Je préfère ce mot, à cité par exemple. Le quartier tel que je l'emploi n'a aucune connotation négative. Il situe, il localise, il approprie, il définit, ...
"Jeunes des Quartiers" pourraient avoir une connotation négative car il fait apparaître chez un bon nombre de français des images amalgamées à la délinquance. Alors que là, pour moi être un jeune
des quartiers, c'est une richesse culturelle, une énergie à valoriser, un dynamisme à accompagner. C'est l'abandon qui fait le ghetto. Et qu'à fait depuis 10 ans, la droite pour les quartiers à
part créer des dispositifs qui répondent au jour le jour, sans aucun sens si ce n'est celui de répondre à des faits et non à des orientations.

[ALAIN dOUSSOU]

dsl pour les quelques erreurs d'orthographe ou d'accord, de négation... La passion! C'est très prenant. Juste un point: quand j'écris à propos de la pomme qu'elle à l'air bon, là, il n'y a pas de
faute: l'adjectif bon s'accorde avec le verbe "avoir l'air" et pas avec pomme ! M'enfin !
Merci pour cette présentation du projet socialiste et pour ce blog toujours autant agréable à lire.

[ALAIN dOUSSOU]

J'aime assez le "phase 2" car jusque là il n'y a strictement rien de concret et c'est la porte ouverte au FN ou autres extrémistes de tout bord.
Un détail me dérange depuis très longtemps, chez les socialistes et tous les autres: l'emploi de l'expression "les quartiers": les quartiers de quoi ? Un quart d'orange (amère), de gâteau (sec), de
pain (rassis)...? Un car de CRS ? Cela ne veut rien dire. C'est la ghettoïsation jusque dans le vocabulaire.
" - Où habites-tu ?
- Dans le quartier.
- D'accord mais où exactement ?
- Ben... le quartier où les flics bastonnent ?
- Mais c'est où ?
- Là où ils frappent en groupe parce que seuls ils ont les couilles au cul.
- Ah bon! et vous madame, vous vivez où ?
- J'habite le quartier, celui ou on dit à la télé que c'est pas bien, que tous les jeunes sont des fainéants, des vendeurs de drogue... Mais moi j'y suis pas si mal au quartier sauf que le
Président il s'occupe pas de nous, il veut juste nous laver avec son karcher ou faire griller nos petits dans les transformateurs EDF... Et surtout il met que des p'tit jeunes comme prof au
collège.
- Oui, je comprends, mais c'est quoi les quartiers ?
- Ben c'est chez nous, en France; sauf qu'ils disent que c'est plus chez nous, qu'à cause des arabes ils ont enlevé la supérette et la poste.
- Mais votre ville, comment elle s'appelle ?
- La ville ? Nous on sait plus, on dit comme eux: le quartier... Tiens, elle a l'air bon votre pomme, vous pouvez m'en donner un quartier ?
- oui, tenez; Qu'est-ce que vous aimeriez avoir dans le quartier ?
- Ben... comme les autres, du travail, un frigidaire avec de la viande dedans et des magasins pour remplir le frigo. et puis aussi un bus pour aller à la ville, celle qu'on voit illuminée à Noël au
journal de Jean-Pierre Pernault; ça s'appelle pas le quartier comme ici mais Toulouse, ou Nantes, Bordeaux, ou même Paris là qu'il y a le Président qui nous aime pas.
- Il vous aime pas ?
- Non ! Il dit toujours qu'il va nous aider et il fait tuer nos gosses, il envoie nos hommes dans des pays qu'on a jamais vus et avant les élections il vient se montrer avec la télé...
- Mais, pourquoi vous dites que vous habitez "le quartier"?
- Ben.. C'est le Président qui dit ça: "il faut que la République réinvestisse les quartiers"... Moi, j'sais pas ce que ça veut dire; la République on en fait parti. Je vous laisse, il était bon
votre quartier de pomme... Et vous, vous venez d'où ?
- De New-York; Big apple.